Elle a la bonne taille pour se déplacer facilement dans la circulation et se garer n’importe où, et offre un habitacle avec quatre vraies places (deux adultes peuvent voyager sans sacrifice à l’arrière). Les performances sont assez brillantes : le moteur 1.0 trois cylindres de 68 ch est assez vif à l’accélération et ne rechigne pas non plus à la conduite sur autoroute, même si l’insonorisation pourrait être améliorée à haute vitesse. Une transmission automatique en option (une ancienne génération, mais polyvalente et efficace) améliore le confort de conduite, et pas seulement en ville. La version GLX est la mieux équipée : elle offre également l’ESP et des airbags rideaux de série, ainsi que des jantes en alliage, la climatisation et une radio avec lecteur CD.
Le caractère brillant du moteur rend la Suzuki Alto nerveuse dans le trafic, renforcé par la commodité de la transmission automatique, qui répond rapidement aux « intentions » du conducteur et est très souple dans les changements de vitesse. Ses dimensions compactes et sa bonne visibilité permettent de se déplacer avec agilité et de se faufiler partout, tout en facilitant la recherche d’une place de stationnement. En revanche, la suspension, dure, provoque quelques secousses de trop lors du passage sur les pavés ou les voies de tramway. En revanche, il est plus facile de conduire sur des routes sinueuses, où l’Alto est stable, sûre et agréable à conduire, même si la précision de la direction n’est pas grande. Sur l’autoroute, l’insonorisation a ses limites : à la vitesse maximale autorisée par le Code, le moteur tourne à 4000 tr/min et son vrombissement, à la longue, est gênant : même si en termes de performances elle se défend bien, la petite Suzuki n’est pas une voiture adaptée aux longs trajets.
