VW Lupo

L’histoire de la Volkswagen Lupo, la citadine de la fin des années 1990/début des années 2000, est similaire à celle de l’Audi A2. Les deux voitures, il faut le préciser, sont nées sur des bases nettement différentes, bien que presque contemporaines ; au-delà de la plateforme différente (en aluminium pour l’Audi), elles ont cependant plusieurs points de contact. Le premier, malheureusement pour le groupe Volkswagen, est leur manque de succès. Le second est l’existence d’une version capable de faire 100 km avec 3 litres de diesel, en cycle mixte. Le troisième est un excellent niveau de qualité, un atout toutefois insuffisant pour garantir des chiffres satisfaisants. Mais contrairement à l’A2, la Lupo a une « autre jumelle », la Seat Arosa. Voici l’histoire de cette petite voiture allemande au nom italien, qui, pour ceux qui l’ignorent, a également un lien avec Wolfsburg, la ville d’origine de Volkswagen : wolf, en allemand, signifie loup.

Location VW Lupo

Petite, certes, mais très sûre

Il est communément admis que plus une voiture est petite, plus le niveau de sécurité qu’elle offre est faible. C’est en partie vrai, notamment en cas de choc entre deux véhicules – puisque le plus léger subit la plus grande décélération et la plus grande énergie – mais cela ne dit pas tout. Lorsque, par exemple, vous heurtez un obstacle fixe, c’est la solidité de sa structure qui compte plus que la taille de la voiture. Et la Lupo est au sommet de son segment en 2000 : quatre étoiles EuroNCAP, avec les meilleures notes pour la protection des personnes assises à l’avant en cas de choc latéral. Et ce, alors que certaines de ses concurrentes de l’époque (la Fiat Seicento) n’atteignent pas les 2 étoiles et, lors d’une collision frontale contre une barrière, s’effondrent avec le toit (oui, le toit) plié en deux.
La qualité Volkswagen, mais avec plus d’imagination

La période entre la fin des années 1990 et le début des années 2000 est celle où Volkswagen a fait un véritable bond en avant dans sa réputation de qualité, réelle et perçue. La Golf IV et la Passat V sont fabriquées avec un souci du détail presque maniaque (à l’intérieur mais aussi à l’extérieur, comme en témoigne la carrosserie galvanisée garantie 12 ans contre la corrosion) et habillées des meilleurs plastiques. Ce soin est également appliqué à la petite Lupo, qui n’est certainement pas la moins chère de son segment, tant pour le client que pour le constructeur, qui doit faire face à des coûts de production très élevés pour maintenir la barre aussi haute.