HONDA Jazz 1.4i

Cette berline japonaise à hayon est entièrement nouvelle et présente une carrosserie de monospace, comme dans les générations précédentes. Plus longue d’un centimètre seulement, elle a le mérite d’offrir un habitacle spacieux et pratique ; le coffre est moins spacieux qu’avant (mais pas petit) en raison de l’encombrement de la batterie du système hybride. La Honda Jazz n’est en fait qu’une hybride complète, avec un schéma technique particulier : à basse et moyenne vitesse, le moteur à essence 1.5 entraîne un générateur de courant et c’est le moteur électrique qui déplace la voiture ; au-delà de 80-90 km/h, et alors que l’accélérateur n’est pas complètement enfoncé, un embrayage se ferme, et c’est le moteur à quatre cylindres qui fait tourner les roues. La consommation de carburant est donc très faible en ville (un peu moins sur l’autoroute), où l’on apprécie également les courtes pointes de vitesse et la réponse immédiate du moteur actuel.

Le confort de la Honda Jazz est de qualité, tandis que le freinage est « long » et que le système perd de son mordant lorsqu’il est fortement sollicité. Dès la version de base, les équipements de sécurité sont nombreux : dix airbags (dont celui central qui protège la tête et le cou des occupants avant en cas de choc latéral), freinage automatique d’urgence, régulateur de vitesse adaptatif et maintien de la trajectoire ; les qualités du modèle sont certifiées par les cinq étoiles qu’il a obtenues aux tests Euro NCAP en 2020. La finition Elegance ajoute un système multimédia, des capteurs de distance avant et arrière et un volant en cuir. L’Executive testée dispose en plus de la navigation, d’un volant avec jante chauffante, d’une caméra de recul, d’une clé « intelligente » et de la surveillance des angles morts dans le rétroviseur. Curieusement, ce dernier équipement n’est pas proposé sur la Crosstar, plus chère, qui offre pourtant la hi-fi de série et est reconnaissable à sa posture surélevée et à ses protections semblables à celles d’un SUV.